La tendresse et lui/elle, ça fait deux ! Longtemps, on s’en est arrangé… Mais les enfants ont grandi, et on n’a plus sa ration de câlins. Alors on fait comment ?
La tendresse, un caprice de princesse ? Non, c’est un besoin humain. Etre touché, c’est être reconnu, élu, et donc exister l’un pour l’autre ! Bien sûr, nous n’avons pas tous la même façon d’aimer. Selon le conseiller conjugal américain Gary Chapman, auteur des « 5 Langages de l’amour » (éditions Leduc.s), il existe cinq façons d’exprimer son attachement : les compliments, les moments de qualité, les cadeaux, les services rendus et les contacts physiques.
Communiquer… en finesse
Exprimer ses besoins, ses envies, c’est parfois utile pour se réajuster. Il/elle a peut-être seulement besoin de moments de respiration… qui sont pris à tort comme un rejet ! Mais attention : avec les mots, on risque vite de basculer dans le règlement de comptes. Et quand on rabâche les mêmes reproches, on n’est plus écouté. D’autant que la tendresse ne se commande pas, c’est un élan du cœur.
Oser le rapprochement… sans trop en faire
C’est prouvé sur le plan biologique : la tendresse appelle la tendresse, le rapprochement physique faisant grimper le taux d’ocytocine, l’hormone de l’attachement. Il (elle) est là, devant vous ? Demandez-vous : « Est-ce que je l’aime encore ? » Si la réponse est oui, osez le rapprochement. Quitte à ce que sa réponse soit, dans un premier temps, décevante : effleurez sa main ou son bras, pelotonnez-vous contre lui (elle) devant un film… Il ne résistera pas longtemps à ces petits gestes ! Il faut aussi apprendre à recevoir les marques d’affection.