En pardonnant l’infidélité de son amoureux (se), on croit retrouver le bonheur. Pourtant, il est difficile de cesser d’être obsédé(e) par l’idée qu’il/elle fera à nouveau un faux pas… Comment se débarrasser de cette méfiance ? Comment repartir sur de bonnes bases ?
Pardonner à son conjoint adultère demande du courage et présume d’un immense amour. Mais pas que cela ! Il faut connaître les vraies motivations de cette attitude et aussi se douter que « comme avant » n’aura plus le même sens. Que le bonheur espéré et reconquis sera différent. Si l’autre a fait le choix de revenir malgré son infidélité, pourquoi ne pas croire à un nouveau départ ?
Si on pardonne, on pardonne
Une fois la décision de pardonner prise, il ne s’agit plus de reculer. Il n’y a rien à gagner à croire dur comme fer à une nouvelle infidélité. Il faut se rendre compte que les doutes sont ressentis des deux côtés. Ce qui est essentiel, c’est que c’est sa propre intuition qui a guidé la décision de pardonner. Si le conjoint assure que son infidélité appartient au passé, pourquoi en douter ? Inutile de se faire du mal en imaginant le contraire ! Il vaut mieux se laisser aller à la douceur retrouvée.
L’angoisse du pardonné
Par ailleurs, être pardonné peut aussi être source d’inquiétude. L »infidèle » pourrait se demander ce que « cache » cette immense mansuétude, quelles conséquences elle implique. Il (elle) peut se demander pourquoi et comment on peut l’aimer encore malgré ses « frasques »…
Par ailleurs, pour que le pardon débouche sur une reprise de la vie commune constructive, le conjoint infidèle doit éprouver une peine authentique d’avoir infligé cette douleur à l’autre. La personne trompée, doit réellement ressentir que l’infidèle réalise les effets négatifs de son acte. Ce qui n’est pas toujours facile à mesurer…